L’INSEE produit chaque année une enquête régionale par grande catégorie statistique. Nous guettons avec attention la situation des transports bien évidemment.
Voilà le compte-rendu présenté par l’institut national de la statistique :
Enquête INSEE transports IDF 2017
Qu’en retenons-nous ?
Un écart qui continue de se creuser entre Paris et sa banlieue.
Quelques exemples :
- l’écart entre la croissance du trafic voyageurs métro (+1,3%) et RER (+3,1%)
- l’écart entre la croissance du trafic voyageurs Bus Paris (-2,4%) et Banlieue (+5,6%)
C’est en matière d’automobile que l’écart est le plus flagrant. Quand Paris dispose des ressources pour organiser le reflux automobile (-7,4% des immatriculations), les zones moins denses en grande couronne sont elles toujours dépendantes de cette forme de mobilité. L’exemple le plus frappant est celui de la Seine et Marne : +4,6% d’immatriculations.
Ces chiffres, ces faits devraient être mieux connus et mieux analysés dans le débat sur les transports mais aussi et surtout pour éclairer les décisions qui sont prises à Paris et ailleurs…